ARCHIVÉE - Rapport sur l'état des connaissances scientifiques - Polybromodiphényléthers (PBDE)

[congénères tétra-, penta-, hexa-, hepta-, octa-, nona- et déca-]
[numéros CAS 40088-47-9, 32534-81-9, 36483-60-0, 68928-80-3, 32536-52-0, 63936-56-1, 1163-19-5]

2006
ISBN : 0-662-72434-8
No cat. : H128-1/06-480F
SC Pub : 4439


Table des matières

Figure 1. Structure de base des PBDE examinés dans la présente évaluation, où x + y = 4-10

Figure 1.  Structure de base des PBDE examinés dans la présente évaluation, où x + y = 4-10

Introduction

En vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement de 1999 (LCPE 1999), les ministres fédéraux de la Santé et de l'Environnement sont tenus d'effectuer des évaluations préalables de substances classées par catégorie afin de déterminer si ces substances posent un risque pour la santé humaine ou l'environnement. En se fondant sur une évaluation préalable, les ministres peuvent proposer de ne prendre aucune autre mesure concernant la substance, d'inscrire le nom de la substance sur la Liste des substances d'intérêt prioritaire en vue d'une évaluation plus approfondie ou de recommander que le nom de la substance soit inscrit sur la Liste des substances toxiques figurant à l'annexe 1 de la Loi.

Les évaluations préalables des risques pour la santé humaine permettent au ministre de la Santé de s'acquitter des responsabilités qui lui incombent aux termes de l'alinéa 64c) de la LCPE 1999 et qui consistent à déterminer si une substance « pénètre ou peut pénétrer dans l'environnement en une quantité ou concentration ou dans des conditions de nature à constituer un danger au Canada pour la vie ou la santé humaines ». Les évaluations préalables des effets sur la santé visent au départ à déterminer de façon prudente l'importance du risque ou les valeurs associées à la manifestation d'effets critiques et les limites supérieures estimatives de l'exposition, une fois examinées toutes les données pertinentes répertoriées. Les recommandations basées sur la nature des effets critiques, d'une part, et sur les écarts entre les valeurs prudentes associées à la manifestation de tels effets et l'exposition estimative, d'autre part, tiennent compte de la confiance dans l'exhaustivité des bases de données répertoriées tant pour l'exposition que pour les effets, dans un contexte d'évaluation préalable. On peut trouver d'autres renseignements de base sur les évaluations préalables des effets sur la santé réalisées dans le cadre de ce programme à l'adresse <http://www.hc-sc.gc.ca/dse>.

Plusieurs polybromodiphényléthers (PBDE), dont on a jugé qu'ils satisfaisaient aux critères de l'article 73 relatifs à la persistance et/ou à la bioaccumulation et à la toxicité intrinsèque pour les organismes autres que les êtres humains, ont été choisis en vue de leur inclusion dans une phase pilote d'évaluations préalables réalisées conformément à la LCPE 1999, en raison de leur persistance et/ou de leur bioaccumulation possible dans l'environnement et de leur toxicité pour les organismes du milieu naturel.

Le présent rapport sur l'état des connaissances scientifique sous-jacentes à une évaluation préalable des effets des PBDE sur la santé humaine ainsi que les documents de travail justificatifs inédits qui s'y rattachent ont été établis par les évaluateurs de la Division des substances existantes de Santé Canada; leur contenu a été examiné au cours de plusieurs réunions de la haute direction de la Division. Les documents ont ensuite été examinés à l'externe aux fins de la vérification de l'adéquation des données utilisées et la solidité des conclusions. Les évaluations des effets sur la santé et l'environnement sont approuvées par le Comité mixte de gestion de la LCPE d'Environnement Canada et de Santé Canada. Les documents de travail justificatifs peuvent être obtenus sur demande par courriel à l'adresse <ExSD@hc-sc.gc.ca>. Des renseignements concernant l'évaluation préalable des effets sur l'environnement sont disponibles à l'adresse <http://www.ec.gc.ca/substances/ese>.

Les données répertoriées en date de juillet 2003 ont été prises en compte en vue de leur inclusion dans la présente évaluation préalable1. Les informations et les considérations critiques sur lesquelles l'évaluation est fondée sont résumées ci-dessous.

Caractéristiques, utilisations et sources d'exposition

Les PBDE sont une catégorie de substances possédant une structure de base identique (voir la figure 1), mais dont le nombre d'atomes de brome substitués est différent (n = 1-10). Sept des 10 groupes de congénères (comprenant au total 209 congénères distincts) figurent sur la Liste intérieure des substances (c.-à-d. n = 4-10) et sont pris en compte dans la présente évaluation (tableau 1).

Tableau 1.  Liste des PBDE inclus dans l'évaluation
Groupe de congénères Acronyme N° CAS Nombre de congénères distincts
Tétrabromodiphényléther TeBDE 40088-47-9 42
Pentabromodiphényléther PeBDE 32534-81-9 46
Hexabromodiphényléther HxBDE 36483-60-0 42
Heptabromodiphényléther HeBDE 68928-80-3 24
Octabromodiphényléther OcBDE 32536-52-0 12
Nonabromodiphényléther NoBDE 63936-56-1 3
Décabromodiphényléther DeBDE 1163-19-5 1

Les PBDE ne sont pas naturellement présents dans l'environnement; ils sont généralement synthétisés sous la forme de mélanges, appelés pentabromodiphényléther commercial (ComPeBDE, qui est surtout un mélange de TeBDE, de PeBDE et de HxBDE), octabromodiphényléther commercial (ComOcBDE, qui contient principalement du HeBDE, du OcBDE et du HxBDE et possiblement de petites quantités de PeBDE, de NoBDE et de DeBDE) et décabromodiphényléther commercial (ComDeBDE, dont les préparations actuelles sont presque entièrement constituées de DeBDE et d'une petite quantité de NoBDE) (PISSC, 1994). La structure de base identique et la combinaison des groupes de congénères dans les différents mélanges commerciaux expliquent le regroupement de ces composés aux fins de l'évaluation. En outre, dans la mesure où les données permettent d'établir une comparaison, l'examen de ces composés en tant que groupe est justifié par les tendances des propriétés physiques et chimiques qui se manifestent lorsque le degré de bromation augmente.

Les résultats d'une enquête menée en vertu de l'article 71 de la LCPE 1999 (Environnement Canada, 2001) indiquent que les utilisations des PBDE au Canada sont semblables à celles observées dans d'autres pays, c'est-à-dire, principalement, comme produits ignifuges dans une grande variété de produits de consommation, notamment les constituants internes électriques et électroniques et les boîtiers d'appareils ménagers et électroniques (p. ex., les séchoirs à cheveux, les téléviseurs et les ordinateurs), le rembourrage et le capitonnage de meubles ainsi que les isolants de fils électriques et de câbles (PISSC, 1994). Le ComDeBDE est surtout utilisé dans le polystyrène choc faisant partie des boîtiers de l'équipement électronique, et il est aussi le seul PBDE commercial employé comme produit ignifuge dans des textiles servant au rembourrage. Le ComOcBDE est principalement utilisé dans l'acrylonitrile-butadiène-styrène comme produit ignifuge dans l'enveloppe de l'équipement de bureau. Le ComPeBDE est utilisé presque exclusivement dans la mousse souple de polyuréthanne qui sert de capitonnage dans les meubles rembourrés (Wenning, 2002).


1 Les incidences possibles des résultats préliminaires d'une étude de surveillance menée par Santé Canada (2003) ont aussi été prises en compte.

Caractérisation du danger et évaluation de l'exposition

La majorité des données répertoriées en vue de l'évaluation du risque pour la santé humaine se rapportent aux mélanges commerciaux; les renseignements concernant chacun des congénères sont beaucoup moins nombreux. L'évaluation préliminaire des données toxicologiques disponibles a permis de présenter, au tableau 2, les concentrations ou doses avec effet observé et les effets critiques pour les mélanges ComPeBDE, ComOcBDE et ComDeBDE ainsi que pour chacun des groupes de congénères dont il est question ici (dans la mesure du possible); le tableau 3 résume de façon plus détaillée les effets sur la santé associés à chacun de ces mélanges et congénères. Les PBDE semblent avoir des effets critiques sur le foie et le développement neurocomportemental. Comme la base de données pour certaines substances est limitée, la confiance dans l'évaluation de chaque groupe de congénères et de chaque mélange commercial varie.

Tableau 2.  Résumé des doses minimales avec effet observé et des effets critiques sur la santé pour les groupes de congénères et les mélanges commerciaux de PBDE
  DMEO(mg/kg p.c./jour) Effet critique Référence
TeBDE 10,5 Développement neurocomportemental (souris) Eriksson et al., 2001
PeBDE 0,8 Développement neurocomportemental (souris) Eriksson et al., 1998, 2001
HxBDE 0,9 Développement neurocomportemental (souris) Viberg et al., 2002a (résumé)
HeBDE - -  
OcBDE - -  
NoBDE - -  
ComPeBDE 2 Histopathologie du foie : étude alimentaire subchronique (rats) Great Lakes Chemical Corporation, sans date a
ComOcBDE 5 Poids du foie : étude alimentaire subchronique (rats) Great Lakes Chemical Corporation, 1987
ComDeBDE/ DeBDE 2,22 Développement neurocomportemental (souris) Viberg et al., 2001a (résumé), 2001b (résumé), 2003; Viberg, 2002 (comm. pers.)

Compte tenu de ce qui précède, on a jugé que la dose avec effet critique qui convenait le mieux à l'évaluation préalable du risque pour la santé humaine est de 0,8 mg/kg de poids corporel (p.c.) (pour le PeBDE). Cette valeur prudente est fondée sur les effets neurocomportementaux consistant en des changements dans la locomotion, le redressement et l'activité totale en lien avec la dose et le temps, observés chez des souris néonates auxquelles on a administré par gavage une seule dose orale 10 jours après leur naissance et qui ont fait l'objet d'observations pendant une période subséquente de 5 mois (Eriksson et al., 1998, 2001). Des effets sur le développement neurocomportemental ont aussi été observés chez des souris néonates exposées à des doses plus élevées de PeBDE à différents jours après leur naissance (Eriksson et al., 1999, 2002; Viberg et al., 2000 [résumé], 2002b) ainsi que chez des souriceaux exposés au PeBDE par le biais d'une dose administrée à la mère (bien qu'il n'y ait eu aucun rapport entre la dose et l'ampleur de l'effet) (Branchi et al., 2002, 2003). Toutefois, aucun effet sur l'activité motrice n'a été constaté chez des rats exposés à des doses allant jusqu'à 100 mg de ComPeBDE/kg p.c./jour à partir du 6e jour de gestation jusqu'au 21e jour après la naissance (Taylor et al., 2002 [résumé], 2003 [résumé]; MacPhail et al., 2003 [résumé]), même si des effets semblables à ceux observés à une dose de 0,8 mg de PeBDE/kg p.c. ont été constatés par le même groupe de chercheurs chez des souris néonates auxquelles on avait administré une seule dose relativement faible de TeBDE, de HxBDE et de DeBDE (Eriksson et al., 1998, 2001; Viberg et al., 2001a [résumé], 2001b [résumé], 2002a [résumé], 2003; Viberg, 2002 [comm. pers.]). Puisque ces groupes de congénères sont aussi présents dans les mélanges ComPeBDE, ComOcBDE ou ComDeBDE, il est justifié de croire que cette dose minimale avec effet observé (DMEO) pour le PeBDE dans une évaluation préalable du danger pour la santé de l'ensemble du présent groupe de PBDE est critique. [Nota : Même si une DMEO plus faible de 0,44 mg/kg p.c./jour a été observée pour le ComPeBDE, cette valeur était fondée sur des modifications de l'activité des enzymes hépatiques, et aucun changement histopathologique dans le foie n'a été observé à cette dose ou à des doses plus élevées (Carlson, 1980b).] En outre, les DMEO critiques pour d'autres effets (changements dans le poids du foie ou l'histopathologie) observés dans des études à long terme comportant l'administration de ComPeBDE ou de ComOcBDE à des rongeurs sont dans le même ordre de grandeur que cette DMEO prudente. On considère aussi que cette dose avec effet critique modéré permet de tenir compte de l'incidence légèrement accrue des tumeurs du foie observées chez les souris et de l'augmentation du nombre de nodules néoplasiques observés chez les rats auxquels des doses beaucoup plus élevées de DeBDE ont été administrées de façon chronique, parce que le poids de la preuve pour ce qui est de la génotoxicité des PBDE n'est pas irréfutable.

Les données permettant de calculer les valeurs estimatives de l'exposition de la population aux PBDE sont très disparates, car certains chercheurs ont signalé les concentrations de congénères individuels ou de groupes de congénères dans divers milieux, tandis que d'autres ont fait état des concentrations des PBDE totaux, sans spécifier les congénères mesurés. Il est donc difficile de calculer des valeurs sûres de l'exposition à chacun des congénères ou groupes de congénères. Aux fins de la présente évaluation préalable, en raison de la similarité des effets sur la santé associés aux divers PBDE dont il est question ici, les doses ou concentrations avec effet critique ont été comparées aux limites supérieures estimatives de l'exposition aux PBDE totaux (c.-à-d. les congénères TeBDE à DeBDE) pour déterminer les marges prudentes.

En se fondant sur les concentrations signalées de PBDE dans l'air ambiant, l'air intérieur2, l'eau, divers produits alimentaires, le lait maternel humain et la poussière, de même que sur les valeurs de référence normalisées pour six différents groupes d'âge, y compris les nouveau-nés allaités naturellement, on a déterminé que la limite supérieure estimative de la dose journalière de PBDE totaux (c.-à-d. les congénères TeBDE à DeBDE dont il est question ici) variait entre 0,2 et 2,6 µg/kg p.c./jour pour divers groupes d'âge de la population canadienne en général. Les aliments (y compris le lait maternel) représentent la principale source d'exposition pour la majorité des groupes d'âge (bien que la poussière soit la principale source d'exposition pour le groupe d'âge comprenant les nouveau-nés de 0-6 mois nourris au lait maternisé) (voir le tableau 4). Le groupe d'âge peut-être le plus exposé comprenait les nouveau-nés de 0-6 mois allaités naturellement, car le lait maternel est à l'origine de 92 % de l'exposition. Étant donné que les évaluations préalables visent en partie à établir la limite supérieure estimative de l'exposition, ce calcul a été fondé sur la concentration maximale de PBDE mesurée dans le lait maternel (589 ng/g de lipides). On doit toutefois noter que les valeurs moyenne et médiane mentionnées dans l'étude étaient environ 40 et 200 fois moins élevées, respectivement, que cette valeur (soit 15 et 2,9 ng/g de lipides respectivement) (Ryan et Patry, 2001a, 2001b; Ryan et al., 2002a, 2002b). Les auteurs ont signalé qu'il existait une grande variation dans les concentrations de PBDE présents dans le lait maternel et que des valeurs très élevées avaient été mesurées dans certains échantillons. Des données limitées indiquent que les concentrations de PBDE dans le lait maternel humain au Canada semblent augmenter avec le temps (p. ex., en 2001, la concentration moyenne était neuf fois plus élevée qu'en 1992) (Ryan et al., 2002a).

On considère que ces limites supérieures estimatives de l'exposition sont prudentes parce qu'elles sont fondées sur la somme des valeurs pour tous les congénères au sujet desquels il existe des données. Les données concernant chacun des congénères ont été fondées sur les concentrations les plus élevées mesurées dans de nombreux milieux. La limite supérieure estimative de la dose dans les aliments pour les sous-populations consommant de la nourriture plus traditionnelle ou locale, qui est fondée sur des données limitées concernant les concentrations maximales de PBDE et les modes de consommation de cette nourriture, n'est pas beaucoup plus élevée (moins de deux fois). Les émissions de PBDE provenant de produits de consommation qui ont été traités avec des préparations ignifuges contenant ces substances (p. ex., les boîtiers de téléviseurs ou d'ordinateurs) pourraient contribuer à l'exposition totale. Toutefois, l'apport par inhalation attribuable à ces sources, calculé à l'aide des données concernant les profils d'utilisation et des concentrations moyennes dans les émissions, est négligeable (jusqu'à 5 × 10-4 µg/kg p.c./jour) comparativement à l'apport attribuable aux aliments. De même, l'apport par contact cutané avec de la poussière ou par contact oral avec des produits ménagers traités au moyen d'agents ignifuges contenant des congénères du PeBDE et du OcBDE (ENVIRON International Corporation, 2003a, 2003b) est aussi négligeable comparativement à l'apport attribuable aux aliments.

En raison de la nature des effets jugés critiques (c.-à-d. les effets neurocomportementaux chez les souris à la suite de leur exposition néonatale), il est approprié de considérer que la limite supérieure estimative de la dose chez les nouveau-nés allaités naturellement est la mesure critique de l'exposition dans la présente évaluation préalable. D'autres méthodes de calcul de la limite supérieure de l'exposition ont aussi été envisagées (p. ex., le rétrocalcul des doses fondé sur un modèle cinétique de premier ordre utilisant des données limitées concernant les concentrations dans le sang de la population générale, et la comparaison de la charge corporelle déterminée pour l'étude critique chez des animaux de laboratoire avec celle calculée pour les nouveau-nés allaités naturellement). Toutefois, la confiance dans les valeurs calculées, qui donnent des écarts d'exposition environ dix fois moindres que ceux présentés ci-dessous, est extrêmement faible en raison des limites considérables des données pertinentes sur les demi-vies biologiques des PBDE chez les humains et de leur incompatibilité apparente avec les résultats prévus, compte tenu des propriétés physiques et chimiques de ces composés (c.-à-d. la valeur élevée du logarithme du coefficient de partage octanol-eau des PBDE).


2 Dans une récente étude (2003) réalisée par Santé Canada, pour laquelle il existe seulement des résultats préliminaires, la concentration maximale de PBDE (du TeBDE au HeBDE) dans des échantillons d'air intérieur de 72 résidences à Ottawa était de 3,6 ng/m3. Toutefois, cette valeur n'influe pas sur celle de la limite supérieure de l'apport journalier de PBDE totaux en raison de la contribution relativement faible de l'air à l'exposition totale.

Conclusion proposée pour la santé humaine

Si l'on compare la dose avec effet critique (c.-à-d. 0,8 mg/kg p.c.) et les estimations déterministes de la limite supérieure de l'exposition (c.-à-d. les mesures de l'exposition dans lesquelles la confiance est la plus élevée) pour l'apport en PBDE totaux dans le cas du groupe d'âge susceptible d'être le plus fortement exposé (2,6 µg/kg p.c./jour chez les nouveau-nés allaités naturellement), on obtient une marge d'exposition d'environ 300. Tel qu'indiqué plus haut, la dose choisie avec effet critique et les estimations déterministes de l'exposition sont jugées assez prudentes, ce qui est conforme à la nature même des évaluations préalables des effets sur la santé.

Toutefois, même si la marge d'exposition est prudente, cela ne tient pas compte de l'augmentation continue de la charge corporelle de PBDE (d'après les données sur le lait maternel) qui pourrait se produire si des profils d'utilisation semblables persistaient. Il est difficile de prédire les tendances des charges corporelles en raison des données limitées sur la toxicocinétique des PBDE chez les humains et les animaux et du transfert de ces composés entre le lait maternel humain et les nouveau-nés, de même que de l'incertitude liée aux demi-vies des PBDE qui sont éliminés des milieux naturels. Afin de déterminer si cette marge est suffisante pour permettre de tenir compte des éléments d'incertitude liés aux limites de la base de données concernant les effets sur la santé et l'exposition de la population (dans laquelle on juge que la confiance totale est modérée), des variations intraspécifiques et interspécifiques de la sensibilité, de l'extrapolation de l'exposition chronique effectuée à partir d'une exposition aiguë, de même que de la nocivité biologique ou de la gravité des effets jugés critiques, une autre évaluation en profondeur des données pertinentes s'impose. Il faut aussi obtenir d'autres renseignements plus utiles sur l'exposition de la population aux PBDE.

Toutefois, du fait que les PBDE satisfont aux critères de l'alinéa 64a) de la LCPE 1999 associés à des facteurs environnementaux (<http://www.ec.gc.ca/substances/ese>), la priorité accordée à une évaluation plus approfondie des effets des PBDE sur la santé humaine est faible, à moins d'obtenir des renseignements montrant que les mesures recommandées pour contrôler l'exposition d'organismes du milieu naturel aux PBDE ne protégeront pas la santé humaine. Cette priorité se fonde sur le fait que l'écart entre les valeurs critiques les plus prudentes calculées pour l'exposition et les effets sur l'environnement est encore plus faible que celui établi pour la santé humaine (environ 73 par opposition à 300), de même que sur l'expérience d'autres pays, où des mesures de gestion du risque visant à protéger l'environnement ont eu pour résultat une réduction de l'exposition des humains.


3 D'après une comparaison des valeurs ayant servi à l'analyse du quotient de risque pour les espèces sauvages (c.-à-d. une DMEO de 2 mg/kg p.c./jour dans le cas du ComPeBDE avec effets sur le foie de rats [Great Lakes Chemical Corporation, 1984] et la dose ingérée par des visons consommant du poisson présentant 1,25 mg de PBDE totaux par kilogramme de poids frais [Johnson et Olson, 2001]).

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Rapport sur l'état des connaissances scientifiques - Polybromodiphényléthers (PBDE)


Tableau 3.  Résumé des données concernant les effets sur la santé pour les groupes de congénères et les mélanges commerciaux de PBDE 1
Effet critique Groupe de congénères Mélange commercial
TeBDE PeBDE HxBDE HeBDE O c B D E N o B D E ComPeBDE ComOcBDE ComDeBDE/
DeBDE
Toxicité aiguë
par ingestion
     

DL50 minimale par ingestion (lapins) = >2 000 mg/kg p.c.

(Kopp, 1990)
   

DL50 minimale par ingestion (rats) = 5 000 mg/kg p.c.

(Pharmakon Research International Inc., 1984)

[Autres études : Great Lakes Chemical Corporation, sans date a / 1982 / 1988 / Dow Chemical Company, 1977 / Ameribrom Inc., 1990; Fowles et al., 1994]

DL50 minimale par ingestion (rats) = >5 000 mg/kg p.c.

(Kopp, 1990)

[Autres études : Great Lakes Chemical Corporation, 1982 / 1987 / 1988 / 1990; Kalk, 1982]

DL50 minimale par ingestion (rats) = >2 000 mg/kg p.c. [77,4 % de DeBDE, 21,8 % de NoBDE, 0,8 % d'OcBDE]

(Norris et al., 1973 / 1974 / 1975a / 1975c)

[Autres études : Great Lakes Chemical Corporation, sans date b / 1982 / 1984; Kitchin et al., 1992 / 1993 / Kitchin et Brown, 1994]
Toxicité aiguë
par inhalation
           

CL50 minimale par inhalation (rats) = >200 000 mg/m3

( Great Lakes Chemical Corporation, sans date a)

[Autres études : / Dow Chemical Company, 1977 / Great Lakes Chemical Corporation, 1982 / 1988; Kopp, 1990; Haskell Laboratory, 1987]

CL50 minimale par inhalation (rats) = >50 000 mg/m3

(U.S. EPA, 1986)

[Autres études : Great Lakes Chemical Corporation, 1987 / 1988]

CL50 minimale par inhalation (rats) = >48 200 mg/m3

( Great Lakes Chemical Corporation, sans date b)

[Autres études : Great Lakes Chemical Corporation, 1982 / 1984]
Toxicité aiguë
par voie cutanée
           

DL50 minimale par voie cutanée (lapins) = >2 000 mg/kg p.c.

( Great Lakes Chemical Corporation, sans date a)

[Autres études : / Dow Chemical Company, 1977 / Great Lakes Chemical Corporation, 1982 / 1988]

DL50 minimale par voie cutanée (rats) = >2 000 mg/kg p.c.

( Great Lakes Chemical Corporation, 1987)

[Autres études : / Great Lakes Chemical Corporation, 1982 / 1990]

DL50 minimale par voie cutanée (lapins) = >2 000 mg/kg p.c.

( Great Lakes Chemical Corporation, sans date b)

[Autres études : / Great Lakes Chemical Corporation, 1982 / 1984]

Toxicité à court
terme causée
par des doses
répétées

DMEO la plus basse par ingestion (gavage) (rats et souris) = 18 mg/kg p.c./jour : diminution des teneurs en thyroxine (2,2', 4,4'-TeBDE pur à 98 %, 14 jours)

(Hallgren et Darnerud, 1998 / 2002; Darnerud et Thuvander, 1998)

[Autres études : / Thuvander et Darnerud, 1999 / Hallgren et al., 2001]
         

DMEO la plus basse par ingestion (alimentaire) (rats) = 5 mg/kg p.c./jour : augmentation du poids absolu et relatif du foie (28 jours)

( Great Lakes Chemical Corporation, sans date a)

[Autres études : / Dow Chemical Company, 1977 / Great Lakes Chemical Corporation, 1982 / 1988; Carlson, 1980a; Von Meyerinck et al., 1990; Fowles et al., 1994; Darnerud et Thuvander, 1998 / Thuvander et Darnerud, 1999 / Hallgren et al., 2001; Zhou et al., 2001]

DMEO la plus basse par ingestion (alimentaire) (rats) = 5 mg/kg p.c./jour : augmentation du poids absolu et relatif du foie (28 jours)

( Great Lakes Chemical Corporation, 1987)

[Autres études : / Great Lakes Chemical Corporation, 1988; Dow Chemical Company, 1982 / Ethyl Corporation, 1990; Carlson, 1980a; Zhou et al., 2001]

CMEO la plus basse par inhalation (rats) = 12 mg/m3 : lésions hépatiques reliées à la dose (14 jours)

( Great Lakes Chemical Corporation, 1987)

[Autre étude : / Great Lakes Chemical Corporation, 1988]

DMEO la plus basse par ingestion (alimentaire) (rats) = 80 mg/kg p.c./jour : hypertrophie du foie, changements cytoplasmiques génératifs dans les reins et hyperplasie thyroïdienne (77,4 % de DeBDE, 21,8 % de NoBDE, 0,8 % d'OcBDE, 30 jours)

(Sparschu et al., 1971; Norris et al., 1973 / 1974 / 1975a; Kociba et al., 1975a)

[Autres études : Great Lakes Chemical Corporation, sans date b / 1982 / 1984; Carlson, 1980a; NTP, 1986; Zhou et al., 2001]

 

 

Toxicité subchronique

           

DMEO la plus basse par ingestion (alimentaire) (rats) = 2 mg/kg p.c./jour : dégénérescence et nécrose des cellules hépatiques (composition non indiquée, 90 jours)

( Great Lakes Chemical Corporation, sans date a)

[Autres études : / Dow Chemical Company, 1977 / Great Lakes Chemical Corporation, 1982 / 1988 / Wil Research Laboratories Inc., 1984; Carlson, 1980b]

DMEO la plus basse par ingestion (alimentaire) (rats) = 5 mg/kg p.c./jour (100 ppm) : augmentation du poids absolu et relatif du foie (composition non indiquée, 13 semaines)

( Great Lakes Chemical Corporation, 1987)

[Autres études : / International Research and Development Corporation, 1977 / Great Lakes Chemical Corporation, 1988; Carlson, 1980b]

CMEO la plus basse par inhalation (rats) = 15 mg/m3 : hypertrophie centrilobulaire et hépatocellulaire (13 semaines)

(Great Lakes Chemical Corporation, 2001)

Aucun effet observé chez les souris à la plus forte dose administrée, soit 8 060 mg/kg p.c./jour (99 % de DeBDE, 13 semaines)

(NTP, 1986)

[Autres études : NTP, 1986 (rats); Hazleton Laboratories, 1979a / 1979b; Rutter et Machotka, 1979]
Cancéro­
génicité / toxicité
chronique
               

Incidence accrue de nodules néoplasiques dans le foie chez les rats à une dose (alimentaire) de ≥1 120 mg/kg p.c./jour; aucune augmentation de l'incidence des carcinomes hépatiques (103 semaines)

Faible hausse (statistiquement signative à la faible dose seulement) de l'incidence d'adénomes hépatocellulaires et de carcinomes combinés chez les souris à une dose (alimentaire) de ≥3 200 mg/kg p.c./jour (103 semaines)

(NTP, 1986; Huff et al., 1989)
               

Incidence accrue de nodules néoplasiques dans le foie chez les rats à une dose (alimentaire) de ≥1 120 mg/kg p.c./jour; aucune augmentation de l'incidence des carcinomes hépatiques (103 semaines)

Faible hausse (statistiquement signative à la faible dose seulement) de l'incidence d'adénomes hépatocellulaires et de carcinomes combinés chez les souris à une dose (alimentaire) de ≥3 200 mg/kg p.c./jour (103 semaines)

(NTP, 1986; Huff et al., 1989)
Génotoxicité
et effets
connexes :
in vivo
               

Négatif : moelle osseuse du rat (aberrations cytogénétiques), fonction hépatique du rat (dommage à l'ADN mesuré par élution alcaline)

(Norris et al., 1975c; Kitchin et al., 1992; 1993; Kitchin et Brown, 1994)
Génotoxicité
et effets
connexes :
in vitro

Positif : cellules mammaires (recombinaison intragénique)

(Helleday et al., 1999)
         

Négatif : Salmonella typhimurium, Saccharomyces cerevisiae (mutagénicité)

( Great Lakes Chemical Corporation, sans date a)

[Autres études : Dow Chemical Company, 1977 / Great Lakes Chemical Corporation, 1982 / 1988 / Ethyl Corporation, 1985 / Ameribrom Inc., 1990; Chemische Fabrik Kalk GmbH, 1978; Dead Sea Bromide Works, 1984; Zeiger et al., 1987]

Positif : S. typhimurium

(ISC Chemicals Ltd., 1977)

Faiblement positif : lymphocytes du sang périphérique humain (aberrations chromosomiques) (aucunes données sur la composition)

(Microbiological Associates Inc., 1996a / 1996b)

Négatif : S. typhimurium, S. cerevisiae (mutagénicité), cellules fibroblastiques humaines (dommage à l'ADN), cellules des ovaires du hamster chinois (échange des chromatides soeurs), lymphocytes du sang périphérique humain (aberrations chromosomiques)

 

(Great Lakes Chemical Corporation, 1982 / 1987 / 1988; Microbiological Associates Inc., 1996c / 1996d; Great Lakes Chemical Corporation, 1999)

Négatif : S. typhimurium, S. cerevisiae (mutagénicité), Escherichia coli WP2 uvrA (mutagénicité), embryon du hamster syrien (transformation des cellules), lymphome chez les souris (mutagénicité), cellules des ovaires du hamster chinois (échange des chromatides soeurs et aberrations chromosomiques)

(Shoichet et Ehrlich, 1977; Great Lakes Chemical Corporation, sans date b / 1984 / 1988; 1982; NTP, 1986; McGregor et al., 1988 / Myrh et al., 1990 / Henry et al., 1998; LeBoeuf et al., 1996; MA Bioservices Inc., 1998)

Indéterminé : cellules BALB-C-3T3 (transformation)

(Matthews et al., 1993)
Toxicité pour
le développement neuro­
comportemental

DMEO la plus basse par ingestion (gavage) (souris) = 10,5 mg/kg p.c. : changement dans les profils d'activité et la capacité d'habituation (2,2',4,4'-TeBDE >98 %, une dose 10 jours après la naissance, période d'observation de 5 mois)

(Eriksson et al., 2001)

DMEO la plus basse par ingestion (gavage) (souris) = 0,8 mg/kg p.c. : changement dans les profils d'activité et l'habituation (2,2',4,4',5-PeBDE
>98 %, une dose 10 jours après la naissance, période d'observation de 5 mois)

(Eriksson et al., 1998, 2001)

[Autres études : Viberg et al., 2000 (résumé) / 2002b / Eriksson et al., 1999 / 2002; Branchi et al., 2002, 2003]

DMEO la plus basse par ingestion (souris) = 0,9 mg/kg p.c. : altération du comportement moteur spontané, de l'apprentissage et de la mémoire
(2,2',4,4',5,5'-HxBDE, aucunes données sur la pureté, une dose 10 jours après la naissance, période d'observation de 6 mois)

(Viberg et al., 2002a [résumé])

     

DMEO la plus basse par ingestion (gavage) (rats) = <100 mg/kg p.c./jour (sans plus de détails) : diminution de la performance en réponse à un stimulus dans un test de conditionnement de la peur (aucunes données sur la composition, du 6e jour de gestation au 21e jour après la naissance, période d'observation non précisée); aucun changement dans l'activité motrice observé à une dose allant jusqu'à 100 mg/kg p.c./jour

(Taylor et al., 2003 [résumé])

[Autres études : Gilbert et Crofton, 2002 (résumé); Taylor et al., 2002 (résumé); MacPhail et al., 2003 (résumé)]
 

DMEO la plus basse par ingestion (gavage) (souris) = 2,22 mg/kg p.c. : changements dans le comportement spontané (une dose 3 jours après la naissance, période d'observation de 6 mois)
 

(Viberg et al., 2001a [résumé] / 2001b [résumé] / 2003; Viberg, 2002 [comm. pers.])

Toxicité pour le développement
et la reproduction

(voir aussi Toxicité pour le développement neuro­
comportemental)
           

DMEO la plus basse par ingestion (gavage) (rats) = 3 mg/kg p.c./jour : diminution de la teneur en thyroxine (produit DE-71, aucunes données sur la composition, 23 à 53 jours après la naissance)

(Stoker et al., 2003 [résumé])

[Autres études : Argus Research Laboratories Inc., 1985b / BFRIP, 1990 / Hoberman et al., 1998 (résumé); Zhou et al., 2000 (résumé) / 2002; Taylor et al., 2002 (résumé) / 2003 (résumé); Laws et al., 2003 (résumé)]

DMEO la plus basse par ingestion (gavage) (lapins) = 15 mg/kg p.c./jour : augmentation du poids du foie (0,2 % de PeBDE, 8,6 % de HxBDE, 45 % de HeBDE, 33,5 % de OcBDE, 11,2 % de NoBDE, 1,4 % de DeBDE; du 7e au 19e jour de gestation)

(Breslin et al., 1989)

[Autres études : U.S. EPA, 1986 (sans doute identique à Argus Research Laboratories Inc., 1985a, où la pureté indiquée est la suivante : 6,9 % de HxBDE, 46,8 % de HeBDE, 35,9 % de OcBDE et 10,4 % de NoBDE) / Hoberman et al., 1998 (résumé); Great Lakes Chemical Corporation, 1987 / 1988]

CMEO la plus basse par inhalation (rats) = 200 mg/m3 : manque de corps jaune (aucunes données sur la composition, étude de 13 semaines)

(Great Lakes Chemical Corporation, 2001)

DSEO la plus élevée par ingestion (gavage) (rats) = 1 000 mg/kg p.c./jour : augmentation des résorptions hâtives observées à cette dose, mais les valeurs se situaient à l'intérieur des valeurs témoins historiques (composition : 97 % de DeBDE, 2,66 % de NoBDE; du jour 0 au 19e jour de gestation)

(Hardy et al., 2002)

DMEO la plus basse par ingestion (gavage) (rats) = 1 000 mg/kg p.c./jour : augmentation du nombre de portées présentant des oedèmes sous-cutanés et un retard de l'ossification des os

10 et 100 mg/kg p.c./jour : résorptions accrues (non significative à la dose plus élevée) (composition : 77,4 % de DeBDE, 21,8 % de NoBDE, 0,8 % de OcBDE; du 6e au 15e jour de gestation)

(Norris et al., 1973 / 1974 / 1975a / Hanley, 1985 / U.S. EPA, 1989)

[Autres études : Norris et al., 1975c / Schwetz et al., 1975]

1Notas :

  • Les doses sans effet observé (DSEO) ont été mentionnées seulement lorsqu'il n'existait pas de DMEO.
  • Le ComDeBDE et le DeBDE n'ont pas été mentionnés séparément en raison de l'absence de données sur la pureté et de la grande pureté du produit commercial actuel.
  • Sont exclues du tableau les faibles doses avec effet pour lesquelles aucune indication de la relation dose-réponse, de la signification statistique et/ou de la pertinence toxicologique n'était donnée.
  • Une barre oblique (/) entre les études indique qu'il s'agit sans doute de la même étude.
  • Un point virgule (;) entre les études indique qu'il s'agit sans doute d'études différentes.

Rapport sur l'état des connaissances scientifiques - Polybromodiphényléthers (PBDE)


Tableau 4. Valeurs estimatives de la limite supérieure de la dose journalière de PBDE chez la population en général
Voie d'exposition Dose estimative (µg/kg p.c./jour) de PBDE, par groupes d'âge
0 à 6 mois11 0,5 à 4 
ans
4
5 à 11 
ans
5
12 à 19 
ans
6
20 à 59 
ans
7
60 ans
et plus
8
Lait maternisé2 Lait maternel3 Lait non maternisé
Air ambiant9 7,7 × 10−5 7,7 × 10−5 7,7 × 10−5 1,7 × 10−4 1,3 × 10−4 7,3 × 10−5 6,3 × 10−5 5,5 × 10−5
Air intérieur10 4,4 × 10−4 4,4 × 10−4 4,4 × 10−4 9,3 × 10−4 7,3 × 10−4 4,1 × 10−4 3,6 × 10−4 3,1 × 10−4
Eau potable11 1,4 × 10−3 2,4 5,2 × 10−7 5,9 × 10−7 4,6 × 10−7 2,6 × 10−7 2,8 × 10−7 2,9 × 10−7
Aliments12 2,0 × 10−2 5,8 × 10−1 4,8 × 10−1 2,7 × 10−1 2,6 × 10−1 1,7 × 10−1
Sol/ poussière13 2,3 × 10−1 2,3 × 10−1 2,3 × 10−1 3,6 × 10−1 1,2 × 10−1 2,8 × 10−2 2,4 × 10−2 2,3 × 10−2
Dose totale 2,3 × 10−1 2,6 2,5 × 10−1 9,5 × 10−1 6,0 × 10−1 3,0 × 10−1 3,0 × 10−1 1,9 × 10−1
  1. On présume que le nourrisson pèse 7,5 kg, respire 2,1 m3 d'air par jour, boit 0,2 L d'eau par jour (lait maternisé) et ingère 30 mg de sol par jour. Consommation de groupes d'aliments mentionnée dans DHM (1998).
  2. On présume que les nourrissons nourris au lait maternisé absorbent 0,75 kg de lait maternisé par jour. Dans un échantillon composite de lait maternisé pour nourrissons, on a détecté la présence de congénères TeBDE à HeBDE à une concentration de 14 ng/kg [Ryan, sans date (données inédites)]. Cette étude était le seul point de données pour ce milieu.
  3. La somme des concentrations maximales de TeBDe au HeBDE mesurées dans 72 échantillons de lait maternel humain prélevés en 1992 au Canada était de 589 ng/g de lipides (Ryan et Patry, 2001a, 2001b; Ryan et al., 2002a, 2002b). On présume que les nourrissons de 0-6 mois allaités naturellement ingèrent 0,75 kg de lait maternel par jour (DHM, 1998). Selon les estimations, la teneur en lipides du lait maternel humain est de 4 % (U.S. EPA, 1997). On n'a répertorié aucunes données sur les concentrations de OcBDE, de NoBDE ou de DeBDE dans le lait maternel humain. Les données prises en compte dans le choix des données critiques comprenaient aussi celles fournies dans Darnerud et al. (1998, 2002), Meironyte et al. (1998), Ryan et Patry (2000), Strandman et al. (2000), Atuma et al. (2001), Papke et al. (2001), Hori et al. (2002), Meironyte Guvenius et al. (2002) et Ohta et al. (2002).
  4. On présume que l'enfant pèse 15,5 kg, respire 9,3 m3 d'air par jour, boit 0,7 L d'eau par jour et ingère 100 mg de sol par jour. Consommation de groupes d'aliments mentionnée dans DHM (1998).
  5. On présume que l'enfant pèse 31,0 kg, respire 14,5 m3 d'air par jour, boit 1,1 L d'eau par jour et ingère 65 mg de sol par jour. Consommation de groupes d'aliments mentionnée dans DHM (1998).
  6. On présume que la personne pèse 59,4 kg, respire 15,8 m3 d'air par jour, boit 1,2 L d'eau par jour et ingère 30 mg de sol par jour. Consommation de groupes d'aliments mentionnée dans DHM (1998).
  7. On présume que la personne pèse 70,9 kg, respire 16,2 m3 d'air par jour, boit 1,5 L d'eau par jour et ingère 30 mg de sol par jour. Consommation de groupes d'aliments mentionnée dans DHM (1998).
  8. On présume que la personne pèse 72,0 kg, respire 14,3 m3 d'air par jour, boit 1,6 L d'eau par jour et ingère 30 mg de sol par jour. Consommation de groupes d'aliments mentionnée dans DHM (1998).
  9. La somme maximale des PBDE (tous les congénères n'ont pas été spécifiés, mais la plus grande partie de la valeur provenait des groupes de congénères TeBDE à HxBDE) s'élevait à 2,2 ng/m3, et les mesures avaient été effectuées dans 14 échantillons d'air ambiant provenant du Yukon pendant l'année 1994-1995 (Bidleman et al., 2001). On présume que les Canadiens passent chaque jour 3 heures à l'extérieur (DHM, 1998). Les données prises en compte dans le choix des données critiques comprenaient aussi celles fournies dans Bergman et al. (1999), Dodder et al. (2000), Alaee et al. (2001), Sjodin et al. (2001), Strandberg et al. (2001), Gouin et al. (2002) et Harner et al. (2002).
  10. On n'a répertorié aucunes données sur les concentrations de PBDE dans l'air intérieur des résidences. Trois échantillons d'air intérieur provenant de sources « domestiques » au Royaume-Uni ont été analysés, et on a signalé que la somme d'un congénère du TeBDE, de deux congénères du PeBDE et de deux congénères du HxBDE avait une valeur maximale de 1,6 ng/m3 (Wijesekera et al., 2002). Six échantillons d'air intérieur provenant d'un laboratoire en Norvège ont été analysés, et un congénère du HeBDE n'a pas été détecté (seuil de détection = 0,006 ng/m3) (Thomsen et al., 2001). Deux échantillons d'air provenant d'une salle de cours en Suède ont été analysés, et la concentration maximale de DeBDE était de 0,17 ng/m3 (Sjodin et al., 2001). On n'a répertorié aucunes données pour le OcBDE ou le NoBDE. Ces valeurs ont été additionnées et ont servi à calculer la limite supérieure de l'exposition. On présume que les Canadiens passent chaque jour 21 heures à l'intérieur (DHM, 1998). Les données prises en compte dans le choix des données critiques comprenaient aussi celles fournies dans Bergman et al. (1999) et Pettersson et al. (2001).
  11. On n'a répertorié aucunes données sur les concentrations de PBDE dans l'eau potable. Pour les remplacer, on a utilisé la valeur maximale des PBDE en tant que groupe (13 pg/L), mesurée dans l'eau de surface du lac Ontario (Luckey et al., 2001 [résumé]). Les données prises en compte dans le choix des données critiques comprenaient aussi celles fournies dans Environment Agency Japan (1983, 1989, 1991).
  12. Les concentrations de la somme des PBDE dans 49 produits alimentaires ont été signalées; on a présumé que les valeurs les plus élevées pour les produits alimentaires représentaient la concentration dans chacun des huit groupes d'aliments (produits laitiers, matières grasses, légumes, produits céréaliers, viandes et volailles, oeufs, plats composés, poisson) qui contiennent ces produits alimentaires. On a présumé que la concentration était de zéro dans le reste des quatre groupes d'aliments (fruits; aliments contenant surtout du sucre; noix et graines; boissons gazeuses, alcool, café, thé). Des valeurs pour les congénères TeBDE à HeBDE ont été signalées dans une étude canadienne portant sur 40 échantillons composites d'aliments. Les valeurs maximales utilisées pour calculer la limite supérieure de l'exposition étaient celles pour les matières grasses (113 ng/kg), le fromage (62 ng/kg), la viande (1 183 ng/kg), les oeufs (332 ng/kg), les plats composés (207 ng/kg), les produits céréaliers (70 ng/kg) et les légumes (104 ng/kg) [Ryan, sans date (données inédites)]. Dans 21 échantillons de saumon provenant du lac Michigan prélevés en 1996, la concentration maximale du TeBDE au HxBDE était de 148,6 ng/g de poids frais (Manchester-Neesvig et al., 2001). Le HeBDE a été détecté dans du poisson de mer (0,030 ng/g en poids total) échantillonné au Yukon [Ryan, sans date (données inédites)]. On n'a répertorié aucunes données sur les concentrations de OcBDE dans les aliments. Dans une étude réalisée au Royaume-Uni, on a utilisé le produit commercial DE-79 (OcBDE) à des fins d'identification et mesuré des concentrations allant jusqu'à 12 µg/kg de poids frais dans le tissu musculaire des poissons (Allchin et al., 1999). On n'a pas détecté de DeBDE ni de NoBDE dans le saumon d'élevage ou le saumon sauvage provenant de la Colombie-Britannique, pour lesquels le seuil de détection était de 0,65 pg/g et de 1,04 pg/g de poids frais, respectivement (Easton et al., 2002). Des échantillons de gras de poulet provenant du sud des États-Unis contenaient au plus 0,01 ng de OcBDE/g (congénère non spécifié), 0,04 ng de NoBDE/g (congénère non spécifié) et 2,91 ng de DeBDE/g (Huwe et al., 2002). Les valeurs maximales ou les seuils de détection ont été additionnés afin de calculer la limite supérieure de l'exposition. Les données prises en compte dans le choix des données critiques comprenaient aussi celles fournies dans Kruger (1988), DeBoer (1990), Jansson et al. (1993), Sellstrom et al. (1993, 1998), Longanathan et al. (1995), Haglund et al. (1997), Alaee et al. (1999, 2002), Asplund et al. (1999a, 1999b), Ikonomou et al. (1999, 2002), Olsson et al. (1999), Dodder et al. (2000, 2002), Hale et al. (2000, 2001), Christensen et Platz (2001), Johnson et Olson (2001), Jones et al. (2001), Moisey et al. (2001), Zegers et al. (2001), Boon et al. (2002), Christensen et al. (2002), Jacobs et al. (2002), Luross et al. (2002), Norstrom et al. (2002), Ohta et al. (2002), Rice et al. (2002), Wakeford et al. (2002), Wijesekera et al. (2002) et Rayne et al. (2003).
  13. On n'a répertorié aucunes données sur les concentrations de TeBDE à HeBDE dans le sol non touché par des sources ponctuelles. On les a remplacées par la somme des concentrations maximales d'un congénère du TeBDE (BDE47) et de deux congénères du PeBDE (BDE99, BDE 100), qui étaient de 35 700 ng/g dans de la poussière de maison provenant du Massachusetts (Rudel et al., 2003). La somme des valeurs maximales d'un autre congénère du TeBDE (BDE49), du PeBDE (BDE85), du HxBDE (BDE153, BDE154), du HeBDE (BDE183) et du DeBDE était de 20 443 ng/g dans la poussière de maison provenant de l'Allemagne (Knoth et al., 2002). On n'a pas répertorié de données sur les concentrations de OcBDE dans le sol ou la poussière. Du OcBDE a été détecté dans des sédiments provenant du Japon, et la concentration maximale était de 22 µg/kg de poids sec (Environment Agency Japan, 1989, 1991). Ces valeurs ont été additionnées afin de remplacer celles pour le sol dans le calcul de la limite supérieure de l'exposition. Les données prises en compte dans le choix des données critiques comprenaient aussi celles fournies dans Sellstrom et al. (1998), Allchin et al. (1999), Christensen et Platz (2001), DeBoer et al. (2000), DeBoer et Allchin (2001), Hale et al. (2001, 2002), Leonards et al. (2001), Pettersson et al. (2001), Dodder et al. (2002), Matscheko et al. (2002) et Rayne et al. (2003).

Commentaires et réponses du public concernant l'ébauche du rapport d'évaluation préalable des risques que présentent les PBDE pour la santé humaine


Les commentaires sur le Rapport d'évaluation préalable des effets des PBDE sur la santé préparé dans le cadre de la LCPE ont été fournis par K.P. Martin (député d'Esquimalt-Juan-de-Fuca au nom de C. Williams-Derry et de E. Murray de Northwest Environment Watch), E. MacDonald (Sierra Legal Defence Fund), H. Jones-Otazo et M. Diamond (Université de Toronto), B. McElgunn (Troubles d'Apprentissage - Association canadienne), M.E. Axmith (Association canadienne de l'industrie des plastiques) et R.B. Dawson (Bromine Science and Environmental Forum).

En vertu du mandat que lui confère la LCPE 1999, Santé Canada s'efforce de préparer des évaluations préalables des effets sur la santé qui soient le plus défendables possible dans le cadre d'un processus transparent qui prévoit plusieurs étapes d'examen interne et externe par des pairs. Pour assurer l'intégrité du processus et son déroulement rapide, le processus est assorti d'une date d'échéance pour l'ajout, dans la base de données, de l'information examinée dans l'évaluation. Santé Canada encourage vivement la présentation précoce des données pertinentes; les données présentées après la date d'échéance sont prises en considération principalement pour éclairer les décisions concernant la gestion du risque, déterminer les stratégies possibles, ou décider de l'opportunité d'effectuer une évaluation plus approfondie des risques pour la santé ou de procéder à la mise à jour de l'évaluation.

Les commentaires pour lesquels des réponses ont été fournies concernent le fondement des conclusions de l'évaluation des risques que présentent les PBDE pour la santé humaine (voir le tableau 1). Les commentaires concernant la gestion des risques liés aux PBDE, qui seront examinés au cours d'étapes ultérieures du processus, sont simplement résumés ici dans le cadre du dossier complet (voir le tableau 2). Les commentaires concernant le processus réglementaire qui ne visent pas spécifiquement la présente évaluation sont également résumés (voir le tableau 3).

Tableau 1 : Commentaires sur le fondement des conclusions présentées dans l'ébauche du rapport d'évaluation préalable des risques pour la santé humaine
Commentaire Réponse

Santé Canada devrait publier le document de la DHM de 1998 (non publié) qui indique les valeurs de référence citées dans l'évaluation.

Le document indiquant ces valeurs de référence sera affiché sur le site Web de la Division des substances existantes (http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/contaminants/existsub/index_f.html).
Les estimations de l'exposition pour les groupes alimentaires « produits céréaliers » et « légumes » étaient basées sur des données concernant la pizza et les frites, respectivement. Les incertitudes associées à l'application de ces données à ces catégories d'aliments devraient être indiquées. Les aliments particuliers visés dans l'estimation de l'exposition étaient indiqués dans le texte du Document de travail. Ce document comprend également une analyse des incertitudes et des limites les plus importantes concernant les données sur lesquelles repose l'évaluation de l'exposition. Les incertitudes soulignées par les examinateurs, bien qu'elles soient admises, sont moins importantes que celles qui sont soulignées dans le rapport.

Si les PBDE étaient ajoutés à la Liste des substances d'intérêt prioritaire (LSIP) à des fins d'évaluation plus approfondie en raison des incertitudes dans la base de données sur les effets sur la santé, cette évaluation plus approfondie nécessiterait trop de temps et entraînerait des retards dans la mise en oeuvre des mesures de gestion du risque.

Comme on l'indique dans l'ébauche du rapport, Santé Canada convient que les PBDE ne doivent pas être ajoutés à la LSIP pour le moment, bien qu'on reconnaisse qu'il y ait des incertitudes dans la base de données disponible, lesquelles empêchent de déclarer catégoriquement ces produits comme « toxiques » ou « non toxiques » pour la santé humaine en vertu de la LCPE 1999 et pourraient être clarifiées par le biais d'une évaluation approfondie, comprenant vraisemblablement la production de données additionnelles. Cependant, comme on l'indique également dans l'ébauche du rapport d'évaluation, étant donné que les PBDE sont considérés comme « toxiques » pour l'environnement, des mesures seront probablement utilisées pour réduire l'exposition des organismes environnementaux aux PBDE. Ces mesures devraient subséquemment réduire l'exposition de la population au Canada et, partant, protéger la santé humaine, compte tenu de l'expérience d'autres pays indiquant que les mesures de gestion des risques utilisées pour protéger l'environnement ont effectivement permis de réduire l'exposition chez les humains. Par conséquent, les incertitudes dans la base de données concernant les effets sur la santé ne retarderont pas la prise de mesures de gestion du risque.

Les enfants seront probablement exposés à répétition aux PBDE au cours d'une longue période. Ce scénario d'exposition n'est pas pris en considération dans l'étude critique chez des animaux de laboratoire dans laquelle le protocole tenait compte d'une exposition unique seulement.

Santé Canada a reconnu les incertitudes quant à l'application des résultats de l'étude critique chez des animaux de laboratoire à l'exposition humaine, qui peut être continue et quotidienne. Cependant, cette valeur a été retenue comme dose avec effet critique dans le contexte de l'évaluation préalable parce qu'il s'agissait de la dose minimale après toute période d'exposition, y compris une exposition chronique/à long terme, ayant entraîné des effets neurocomportementaux ou d'autres effets dans les études disponibles concernant soit des congénères particuliers, soit des groupes de congénères ou des mélanges commerciaux.

On a exprimé l'opinion suivante à savoir que les risques pour les enfants ont été sous-estimés du fait que la méthode de la marge d'exposition a été utilisée plutôt que la méthode de l'indice du risque qui comporte l'application de facteurs d'incertitude.

La « marge d'exposition » servant aux évaluations préalables des risques correspond à la valeur du rapport entre le taux (dose) auquel l'effet critique est observé dans les études effectuées sur des animaux ou, dans certains cas, sur des humains et la valeur limite supérieure du taux estimatif (ou mesuré) d'exposition humaine à une substance. Les recommandations sont fonction de la marge d'exposition, et il est tenu compte du degré de confiance en ce qui concerne l'intégralité des bases de données sur les effets et les expositions, dans le contexte d'un examen préalable. Les rapports d'évaluation préalable, comme les évaluations de substances d'intérêt prioritaire faites en application de la LCPE de 1999, font explicitement et systématiquement mention de l'incertitude relative et du degré de confiance en ce qui concerne les bases de données sur l'exposition et les effets servant à déterminer si la marge d'exposition est suffisante. Le recours à une marge d'exposition nous évite d'établir des facteurs d'incertitude propres à une substance chimique, ce qui dépasserait le cadre d'une évaluation préalable (les données sur les PBDE ne seraient probablement pas suffisantes pour définir ces facteurs).

Vous trouverez, à l'adresse http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/alt_formats/hecs-sesc/pdf/contaminants/existsub/exist_substances-substances_existantes_f.pdf, de plus amples renseignements sur la façon dont Santé Canada procède à l'évaluation préalable des substances de la LIS.

L'importance potentielle de l'absorption de PBDE dans la poussière a été mentionnée, et des données récentes sur les concentrations mesurées ont été citées.

Bien que ces données aient été publiées après la date d'échéance mentionnée dans le rapport d'évaluation préalable, les concentrations de PBDE dans la poussière utilisée pour calculer l'absorption dans le cadre de l'évaluation étaient plus supérieures à celles citées dans les commentaires. De plus, l'estimation de l'absorption dans la poussière pour les tout-petits mentionnée dans l'ébauche du rapport (100 mg/jour) se comparait à celle citée dans les commentaires (113 ou 120 mg/jour).

Un lien potentiel entre les effets sur les hormones thyroïdiennes et les effets neurocomportementaux a été mentionné.

Bien que Santé Canada soit au fait de ce lien hypothétique, le mode d'action pour l'induction des effets neurocomportementaux observés chez les rongeurs, n'a pas encore été élucidé. Cela n'a pas empêche leur examen en tant que paramètre déterminant dans le cadre de l'évaluation préalable.

On mentionne l'information indiquant que les PBDE sont des perturbateurs thyroïdiens puissants, leur potentiel de liaison étant sept fois plus grand que celui de la thyroxine humaine pour la transthyrétine humaine.

L'auteur du commentaire faisait allusion à un article de synthèse portant sur une étude in vitro du potentiel de liaison de plusieurs substances avec la transthyrétine. Cependant, l'examen de la source originale a permis de constater que l'article de synthèse avait cité incorrectement les résultats de l'étude en ce qui concerne les PBDE, puisque « le potentiel de liaison sept fois plus grand » était associé à un autre des composés évalués; en effet, les PBDE ne présentaient aucun potentiel de liaison avec la transthyrétine, bien que deux PBDE hydroxylés aient démontré une certaine activité de liaison (1,42 et 1,22 fois plus actifs que la thyroxine), comme certains métabolites des PBDE non identifiés (dont l'activité relative n'était pas quantifiable).

Des données récentes sur les concentrations de PBDE dans le lait maternel de femmes de Puget Sound ont été fournies.

Bien que ces données aient été publiées après la date d'échéance mentionnée dans le rapport d'évaluation préalable, les valeurs de la limite supérieure des taux estimatifs de l'exposition présentées dans l'évaluation tiennent compte de concentrations de PBDE dans le lait maternel qui sont plus élevées que celles citées dans les commentaires.

Il est fait mention de données récentes indiquant que l'exposition simultanée aux PBDE et aux BPC pourrait être plus nocive que l'exposition à une seule de ces substances.

Bien que ces données aient été publiées après la date d'échéance mentionnée dans le rapport d'évaluation préalable, les risques additionnels associés à l'exposition à plusieurs substances sont pris en considération, dans une certaine mesure, par l'approche prudente consistant à utiliser la limite supérieure des taux estimatifs de l'exposition pour tous les PBDE et la concentration minimale avec effet observé pour le congénère le plus toxique selon les données disponibles.

On a exprimé l'opinion suivante à savoir que les DeBDE/ComDeBDE n'auraient pas dû être pris en considération dans l'évaluation préalable des risques que présentent les PBDE pour la santé, compte tenu des différences dans les profils d'exposition et de toxicité entre le groupe de congénères/produit commercial DeBDE/ComDeBDE et les autres congénères des PBDE.

La structure de base identique, la combinaison de groupes de congénères dans les mélanges commerciaux, les tendances dans les propriétés physiques/chimiques quant au degré de bromation et aux similitudes des effets toxiques justifient la prise en considération des PBDE en tant que groupe dans le contexte d'une évaluation préalable (voir http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/alt_formats/hecs-sesc/pdf/contaminants/existsub/exist_substances-substances_existantes_f.pdf). Par exemple, en ce qui concerne les organes cibles importants pour les PBDE, les études disponibles indiquent que les DeBDE/ComDeBDE ont des effets sur le foie. De plus, les doses produisant un effet dans le cas de la neurotoxicité pour le développement se situent dans la même fourchette (c.-à-d., 0,8 c. 2,22 mg/kg pc/jour pour les PeBDE et les DeBDE/ComDeBDe, respectivement). De plus, compte tenu du peu de données disponibles sur les concentrations de chacun des groupes de congénères dans l'environnement et de l'approche prudente adoptée dans les évaluations préalables, une évaluation de l'exposition totale à tous les congénères combinés a été considérée comme appropriée. En outre, même si aucune conclusion n'a été présentée concernant les effets potentiels particuliers des DeBDE/ComDeBDE sur la santé humaine, il n'a pas été conclu que ce groupe de PBDE est considéré comme « toxique » pour la santé humaine au sens de la définition énoncée à l'alinéa 64c) de la LCPE 1999, selon cette approche prudente.

Les données présentées sur le DeBDE/ComDeBDE dans le cadre du programme VCCEP des États-Unis et de l'examen par la National Academy of Sciences des États-Unis (NAS 2000) comprenaient des renseignements utiles sur la toxicologie du DeBDE/ComDeBDE et les risques qu'ils présentent. Ces sources ne semblent pas avoir été consultées par Santé Canada.

Dans la mesure où elles sont suffisamment bien documentées, Santé Canada consulte les études antérieures en tant que sources de données importantes et qu'avis d'experts pour certains aspects de l'évaluation. Santé Canada est au courant des études mentionnées dans les commentaires et a examiné l'information qu'elles comprennent. Les données d'autres études considérées comme pertinentes dans le cadre de l'évaluation préalable des effets sur la santé sont citées dans l'évaluation provisoire.
On a exprimé l'opinion suivante à savoir que l'absence des DeBDE/ComDeBDE des listes des cancérogènes potentiels (p. ex.,  NTP, 2000; OSHA, 1990; CIRC, 1990) devrait être mentionnée dans l'évaluation. La conclusion d'une évaluation plus récente du CIRC (c.-à-d., 1999) a été mentionnée dans le document de travail.

Bien que six études d'Eriksson et de Viberg soient citées dans le dernier paragraphe, à la page 4 de l'ébauche de l'évaluation préalable des effets sur la santé, ces publications ne citent en fait que trois études distinctes concernant le congénère PeBDE et le neurodéveloppement chez les souris.

n a souligné que [TRADUCTION] « plusieurs erreurs de déclaration sont évidentes », et les descriptions de ces études sur le neurodéveloppement sont citées dans le texte.

Un grand nombre d'articles de synthèse sont souvent publiés dans différentes revues, comptes rendus de conférence, etc.; tous les documents pertinents dont Santé Canada est au fait sont mentionnés de manière à ce que le lecteur soit dûment informé de toutes les sources de données prises en considération.

lusieurs études distinctes, utilisant des protocoles différents, sont traitées dans le paragraphe en question. Des renseignements additionnels sur les protocoles ont été inclus dans les descriptions de ces études (présentées sous forme de tableaux) à des fins de clarification.

On a considéré comme erroné le commentaire fait dans l'ébauche du rapport d'évaluation préalable selon lequel les données sur les effets induits par les divers groupes de congénères ont été jugées pertinentes dans le cadre de l'évaluation du groupe des PBDE (y compris les mélanges commerciaux) du fait que « ces groupes de congénères sont aussi présents dans les mélanges commerciaux ComPeBDE, ComOcBDE et ComDeBDE ». Le commentaire fait dans l'évaluation préalable sera reformulé selon le libellé suivant « ...sont aussi présents dans les mélanges commerciaux ComPeBDE, ComOcBDE ou ComDeBDE ».

Il a été proposé que la mention d'une dose produisant un effet critique pour les DeBDE/ComDeBDE soit supprimée du synopsis (tableau 2), compte tenu des limites de l'étude pertinente.

Les limites de l'étude en question sont reconnues et elles ont été prises en considération lors de la détermination de la pertinence de la marge d'exposition; cependant, elles ont été considérées comme acceptables dans le contexte de l'évaluation préalable des effets sur la santé. On peut obtenir des renseignements additionnels sur la méthode de préparation des évaluations préalables pour les substances de la LIS à Santé Canada à l'adresse http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/alt_formats/hecs-sesc/pdf/contaminants/existsub/exist_substances-substances_existantes_f.pdf
Il a été recommandé que la DMEO de 80 mg/kg/jour soit supprimée du tableau 3, compte tenu du degré de pureté de 77 % de ce produit comparativement au degré de pureté actuel de 97 %. Bien que la pureté du produit évalué ait été indiquée dans le rapport d'évaluation, elle est considérée comme conforme aux incertitudes acceptables dans le contexte d'une évaluation préalable.

Dans la dernière colonne du tableau 3, sous toxicité subaiguë, seules les études chez les souris sont mentionnées, alors que le NTP a mené des études sur la toxicité subchronique tant chez les rats que chez les souris.

Dans le tableau 3, seule l'étude utilisant la dose minimale avec effet observé (DMEO) (ou en l'absence d'une DMEO, la dose maximale sans effet observé) pour chaque type d'étude est décrite. L'étude menée en 1986 par le NTP chez des rats sera ajoutée à la liste des « autres études ».

Il a été recommandé que le terme « adénomes » soit supprimé du tableau 3, étant donné que « l'expression nodules néoplasique n'est plus utilisée par le NTP et n'est pas synonyme d'adénomes, comme on l'indique ».

Le terme « adénomes » sera supprimé du tableau  3 du rapport d'évaluation. La terminologie utilisée dans le rapport original de l'essai biologique mené par le NTP (c.-à-d. nodules néoplasiques) sera présentée dans la section du rapport d'évaluation portant sur la description de l'étude. Il faudrait cependant souligner que le cancer n'a pas été considéré comme l'effet critique pour ce groupe de congénères.
Il a été recommandé que l'énoncé « incidence accrue d'adénomes hépatocellulaires et de carcinomes combinés » soit supprimée du tableau 3, étant donné que l'augmentation a été minime chez les souris mâles comparativement aux témoins et qu'elle pourrait d'ailleurs être attribuable aux décès précoces chez les souris du groupe témoin par suite de bagarres, et que la valeur absolue se situait dans les limites historiques. Le libellé de cette étude dans le tableau a été modifié et se lit désormais comme suit : « minime et statistiquement significative à la faible dose seulement ». Le fait que l'augmentation se situait dans la plage des données historiques de contrôle a été mentionné dans le document de travail.
Un doute a été soulevé quant à l'opportunité de définir une DMEO pour les effets non néoplasiques dans le cadre de l'essai biologique sur deux ans du NTP, compte tenu des doses « élevées » auxquelles ces effets ont été observés. Les résultats communiqués sont ceux observés par les chercheurs (c.-à-d. une synthèse des effets non néoplasiques observés à la dose minimale à laquelle ils se sont produits).
On a souligné que les résultats de l'étude sur les effets des DeBDE/ComDeBDE sur le développement chez les rats présentés dans le tableau 3 n'ont pas été reproduits fidèlement dans l'ébauche du rapport d'évaluation préalable. La dose maximale de 1 000 mg/kg pc/jour a été désignée comme DSEO par les auteurs de l'étude (Hardy et al., 2002), à la lumière du fait que l'augmentation des résorptions hâtives se situait dans les limites des intervalles de variation des témoins historiques, bien que cette dose ait été citée comme DMEC dans le tableau. La description de l'étude en question a été modifiée de manière à ce qu'elle concorde avec la conclusion tirée par les auteurs de l'étude. Le fait que l'augmentation se situait dans la plage des données historiques de contrôle a été mentionné dans le texte du document de travail.
Un commentaire a été fait concernant « l'accent mis par Santé Canada sur la toxicité potentielle des DeBDE/ComDeBDE attribuable aux métabolites ». Dans l'ébauche de l'évaluation préalable des effets sur la santé, Santé Canada n'a pas mis l'accent sur la toxicité potentielle des métabolites des DeBDE/ComDeBDE.

Un commentaire a été fait selon lequel les DeBDE/ComDeBDE « ne constituent pas un danger au Canada pour la vie ou la santé humaines ».

Dans l'ébauche de l'évaluation préalable des effets sur la santé, on ne prétend pas que ce groupe de PBDE est considéré comme « toxique » pour la santé humaine au sens de la LCPE 1999. Il faudrait effectuer une évaluation plus approfondie pour pouvoir tirer une conclusion nette quant à la question de savoir si ces substances sont considérées comme « toxiques » pour la santé humaine au sens de la LCPE 1999.
Un intérêt a été exprimé concernant la tenue d'une réunion avec les membres du personnel concernés en vue d'examiner la position sur les DeBDE/ComDeBDE exposée dans l'ébauche du rapport d'évaluation préalable sur les PBDE. Le personnel d'EC et de SC a rencontré des représentants de l'industrie pour leur donner l'occasion de s'exprimer sur les commentaires faits durant la période réservée aux commentaires du public.

Un log Koe mesuré de 6,265 pour les DeBDE a été fourni, avec une référence pour cette valeur.

Ce renseignement a été ajouté dans le document de travail aux fins de l'évaluation préalable des effets sur la santé.

Tableau 2 : Commentaires concernant la gestion des risques que présentent les PBDE

  • Il est recommandé d'ajouter les DeBDE/ComDeBDE4 à la Liste de quasi-élimination établie dans le cadre de la LCPE, 1999, compte tenu de leur présence dans le lait maternel et du risque de débromation sous des formes plus toxiques.
  • Il est recommandé de concevoir de nouveaux produits pour réduire la nécessité d'utiliser des ignifuges chimiques.
  • Il est recommandé d'interdire provisoirement l'utilisation de PBDE dans tous les produits de consommation, y compris les importations en vertu de l'article 94 de la LCPE 1999.
  • Il est recommandé de lancer un programme de surveillance des PBDE à grande échelle pour déterminer si les concentrations chez les humains diminuent par suite de la prise de mesures réglementaires et pour aider à déterminer les voies d'exposition importantes pour les humains.
  • Il est recommandé d'élaborer une stratégie pour retirer en toute sécurité les produits contenant des PBDE déjà utilisés ou éliminer en toute sécurité les produits utilisés à la fin de leur durée de vie utile en vue de réduire l'exposition.
  • Il est recommandé de soumettre des substituts potentiels des PBDE à des essais visant à en vérifier la persistance, la bioaccumulation et la toxicité.
  • Il a été avancé que les avantages liés à l'utilisation des DeBDE/ComDeBDE l'emportent sur les risques d'effets nocifs et qu'il faudrait en tenir compte dans l'évaluation préalable.
  • Il est recommandé que les PBDE soient ajoutés à la Liste des substances toxiques énumérées dans l'annexe 1 et qu'ils soient éliminés de l'environnement dans les plus brefs délais possibles.

Tableau 3 : Commentaires généraux concernant le processus réglementaire

  • Deux personnes ont fait des commentaires généraux sur le processus d'évaluation des produits chimiques au Canada prévu dans la LCPE, comparant le processus au programme REACH proposé par l'UE; les PBDE sont simplement utilisés comme exemple d'un contaminant de l'environnement qui pourrait être évité dans le cadre d'un programme semblable au programme REACH.
  • On a demandé une rencontre avec les représentants du gouvernement pour discuter de la mise en oeuvre d'un processus réglementaire semblable au programme REACH.

4 Le groupe de congénères DeBDE et le mélange commercial ComDeBDE n'ont pu être étudiés séparément en raison de leurs similitudes (c.-à-d. que les formulations actuelles du ComDeBDE comprennent environ 97 % de DeBDE) et de la pratique courante qui consiste à les désigner par le même nom.

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