Consulter les Canadiens pour moderniser et améliorer l'étiquette des aliments : ce que nous avons entendu

2014
Cat.: H164-181/2014E-PDF
ISBN: 978-1-100-24249-1
Pub.: 140085

Table des matières

Les parents canadiens et les consommateurs tiennent à faire des choix éclairés quand il est question des aliments qu'ils achètent et cuisinent pour eux et pour leur famille. L'étiquette des aliments constitue la principale façon dont disposent les consommateurs pour comparer les produits entre eux au moment de faire leurs achats.

Lors du plus récent discours du Trône, le gouvernement du Canada s'est engagé à consulter les parents canadiens sur la façon d'améliorer la manière dont l'information nutritionnelle est présentée sur l'étiquette des aliments. En janvier, février et mars 2014, la ministre de la Santé a tenu une série de tables rondes auxquelles elle a convié des parents. La population canadienne a également été invitée à exprimer son point de vue au moyen d'une consultation en ligne tenue de janvier à avril 2014.


La ministre de la Santé Rona Ambrose, et Eve Adams, Secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, ont rencontré plusieurs parents canadiens pour discuter des moyens d'améliorer l'information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments.

Au Canada, la responsabilité de l'étiquetage des aliments est partagée entre les organismes gouvernementaux fédéraux suivants :

  • Santé Canada établit les politiques, les règlements et les normes en matière de salubrité et de qualité nutritionnelle des aliments vendus au Canada. De plus, au moyen de campagnes d'éducation et de sensibilisation, de mises à jour de contenus et de publications, il informe les consommateurs au sujet des questions de nutrition, d'incidence sur la santé des aliments et de salubrité de ceux-ci.
  • L'Agence canadienne d'inspection des aliments (l'Agence) veille à l'application des politiques et de la réglementation édictées par Santé Canada. L'Agence administre aussi des politiques et des règlements étrangers à la santé et à la salubrité et d'autres encore sur l'étiquetage des aliments tout en s'assurant de leur application, p. ex. le datage des aliments, leur liste d'ingrédients et leur pays d'origine, les normes sur les produits biologiques et les allégations de type «local» ou « naturel ».

Le gouvernement du Canada s'emploie à moderniser la réglementation au moyen du Plan d'action pour assurer la salubrité des aliments au Canada en appui à la Loi sur la salubrité des aliments au Canada promulguée en novembre 2012. Comme volet de cette initiative, l'Agence a consulté des consommateurs, des représentants de l'industrie et d'autres intervenants concernés. Cette consultation tenue à partir de juin 2013 pour se terminer en janvier 2014 avait pour but de savoir quels sont les aspects des étiquettes des aliments qu'ils moderniseraient pour satisfaire plus adéquatement les besoins des consommateurs et de l'industrie. Plusieurs des questions soulevées au cours de la vaste mobilisation des intervenants de l'Agence ont été communiquées aux consommateurs qui ont pris part à l'engagement de Santé Canada.

Le présent document fait un tour d'horizon de la rétroaction des parents, des consommateurs, de l'industrie et d'autres intervenants concernés qui ont participé à une ou à plusieurs des consultations tenues par l'Agence et Santé Canada de juin 2013 à avril 2014. Le gouvernement l'utilise pour soutenir l'élaboration d'un système canadien d'étiquetage des aliments moderne et innovant, de même que les échanges qui auront lieu avec la population canadienne à propos de l'amélioration de la réglementation, des politiques et des activités éducatives en matière d'étiquetage des aliments.

Ce que nous avons entendu

Plusieurs parents canadiens et consommateurs estiment que l'information actuellement présentée sur l'étiquette des aliments leur est utile au moment de prendre leurs décisions d'achat courantes en tenant compte de la santé, de la nutrition et de besoins diététiques particuliers.

« Le format de l'information nutritionnelle est clair; elle est facile à lire. »

« J'apprécie la liste des ingrédients et son type d'énumération du "plus" au "moins". »

« J'aime l'ordre appliqué à l'étiquette des aliments : les calories y figurent en premier et les vitamines à la fin, et ça me semble logique. Je crois aussi que les caractères noirs sur fond blanc sont efficaces et bien lisibles. »

« Le % de la valeur quotidienne est facile à comprendre : 5 %, c'est peu; 15 %, c'est beaucoup. »

« Les alertes aux allergies qui se trouvent immédiatement à la suite de la liste des ingrédients sont habituellement claires et faciles à comprendre, ce qui est très pratique. »

Toutefois, cet aspect peut être amélioré.

Les Canadiens fourmillent d'idées sur la façon dont l'étiquette des aliments pourrait être améliorée afin de les aider à repérer, à lire, à comprendre et à mieux utiliser l'information qui s'y trouve.

Lire l'étiquette des aliments

Plusieurs consommateurs disent lire une ou plusieurs parties de l'étiquette lorsqu'ils choisissent des produits alimentaires avant de les acheter. Pour leur faciliter la tâche, il a été suggéré que l'information sur l'étiquette des aliments soit :

Plus facile à repérer, qu'elle soit lisible et formulée dans un langage simple en recourant à :

  • Un endroit déterminé et un format uniforme pour la liste des ingrédients et les renseignements sur les allergènes.
  • Une taille de police plus grande et/ou plus facile à lire pour la liste des ingrédients.
  • Des mots simples et utilisés couramment seulement.

Présente une liste d'ingrédients précise et claire et des termes normalisés pour :

  • Désigner les épices, les colorants et les aromatisants sans recourir à des codes, à des numéros ou des termes vagues, par exemple naturel ou artificiel.
  • Grouper les ingrédients semblables tels que toutes les sources de sucre (p. ex., le fructose, le sucre, la mélasse, la matière sèche de glucose, etc.) et mettre à jour les règles à propos des ingrédients.
  • Nommer précisément les ingrédients ajoutés, dont les huiles végétales ou les sucres.
  • Refléter les « recettes » modernisées pour les aliments normalisés tels que le pain, les produits laitiers ainsi que les fruits et les légumes transformés.
     

« La liste des ingrédients devrait être imprimée sur des parties visibles de l'emballage plutôt que sur les arêtes pliées ou gaufrées de l'emballage. »

« Je veux une divulgation complète et bien visible de ce qui se trouve vraiment dans le produit alimentaire, et ce, dans un langage simple. »

« Les ingrédients individuels devraient être réunis lorsqu'ils représentent essentiellement le même élément. Prenez l'exemple du sucre : un produit peut en contenir de six sources différentes, mais elles sont disséminées dans la liste et difficiles à repérer. »

Comprendre l'étiquette des aliments

Alors que plusieurs consommateurs sont satisfaits de la clarté et de l'utilité de l'étiquette des aliments par rapport à leurs besoins, d'autres sont d'avis que certaines de ses parties sont compliquées ou déroutantes. Par exemple, quelques-uns ont dit :

  • Qu'il est difficile de se servir de la portion déterminée parce qu'elle n'est pas la même d'un produit semblable à l'autre ou qu'elle ne représente pas une portion moyenne que consommerait une personne.
  • Qu'il est difficile de comprendre comment le % de la valeur quotidienne s'applique à un enfant ou à un adulte dont les apports caloriques sont différents.
     

« J'aimerais que les portions déterminées soient normalisées selon les catégories de produits. »

« 100 g de pâtes non cuites ne me dit rien. Nous ne les mangeons jamais de cette façon, et il est rare que nous n'en fassions cuire qu'une seule portion. »

« Sur quoi le % de la valeur quotidienne est-il fondé? Comment l'applique-t-on aux enfants? »

D'autres ont dit se méprendre sur le sens de certains renseignements sur les étiquettes, par exemple :

  • La signification réelle de « naturel », « local » et « maison » ainsi que d'autres termes s'y apparentant.
  • Les ingrédients mis en valeur, les allégations et les images.
  • Les formats pour l'indication des dates « meilleur avant »
     

« L'allégation "naturel" est surutilisée et mal comprise. Elle est trompeuse pour les consommateurs, car elle leur donne à penser que l'aliment est un choix santé. »

« La politique sur l'allégation "local" ne reflète pas l'idée que les consommateurs s'en font, car les limites géographiques qui s'y appliquent sont trop vastes. »

« Il arrive trop souvent qu'une étiquette donne à penser que l'aliment contient une quantité conséquente d'un ingrédient que l'on souhaite consommer alors qu'il ne s'y trouve qu'en petite quantité ou qu'il en est absent. C'est une pratique très trompeuse pour les consommateurs. »

Suggestions pour améliorer ces parties de l'étiquette des aliments : 

Normaliser la portion déterminée de produits comparables entre eux en établissant:

  • Des portions déterminées « réalistes » (p. ex., 10 craquelins plutôt que 2) pour mieux refléter la portion qu'une personne consommera vraiment.
  • Des portions déterminées qui correspondent à une fraction simple du contenu de l'emballage entier.
  • Une base normalisée comme fondement de l'information nutritionnelle, par exemple 100 grammes, qu'on voit ailleurs dans le monde.
  • Le nombre total de portions que contient l'emballage.

Préciser l'utilisation et le format des allégations en :

  • Exigeant des renseignements plus clairs à propos des ingrédients mis en évidence sur les allégations.
  • Formulant des exigences et des lignes directrices plus claires :
    • pour autoriser plus d'allégations, par exemple sur les bienfaits que procurent les fruits et les légumes;
    • pour empêcher que des allégations trompeuses telles que « sans gras » et « sans gluten » figurent sur des produits qui n'en contiennent tout simplement jamais.
  • Établissant des lignes directrices visant à distinguer la mention « meilleur avant » de celle « emballé le » et des codes de fabrication.
  • Déterminant un endroit et un format uniformes pour l'indication « meilleur avant ».
  • Normalisant les allégations sur la qualité et les ingrédients, par exemple au sujet des grains entiers ou des aliments « entiers ».
     

« Indiquer une portion déterminée qui correspond à une quantité normalement consommée ou, au moins, à une fraction paire du contenu de l'emballage. »

« S'il existait une façon de normaliser la portion déterminée pour des produits semblables, les renseignements communiqués deviendraient plus faciles à utiliser. »

« Je crois que les messages positifs en matière de nutrition ne devraient être autorisés que sur l'étiquette des aliments santé. »

« Revoir les critères ou en créer pour les allégations telles que "santé" ou "nutritif". Les aliments devraient satisfaire des critères avant que de telles allégations soient faites à leur sujet. »

Autres suggestions :

De rendre l'information nutritionnelle plus visuelle en :

  • Instaurant un code de couleurs de type vert, jaune et rouge pour indiquer si la teneur en nutriments est élevée, moyenne ou faible.
  • Établissant un système normalisé visant à évaluer la qualité globale d'un produit alimentaire.
  • Ajoutant des mots descriptifs, par exemple « peu », « moyennement » et « très » pour aider les consommateurs à comprendre quels sont les meilleurs produits pour eux.
     

« Un code des couleurs ou l'attribution de lettres pour indiquer si le produit satisfait les besoins nutritionnels ou les excède. »

« Créer un système de classement universel indiquant aux consommateurs si un produit fait partie des aliments "à consommer souvent" ou "à ne consommer qu'occasionnellement". »

Utiliser l'étiquette des aliments

Les consommateurs disent lire la liste des ingrédients et le tableau de la valeur nutritive sur l'étiquette des aliments le plus souvent parce qu'ils cherchent à repérer :

  • Tout ingrédient que les membres de leur famille peuvent chercher à éviter, comme le gluten ou des allergènes.
  • Les calories ainsi que la quantité de lipides (y compris les types), de sucre et de sodium pour divers motifs diététiques et de santé.
  • La teneur en fibres, en protéines, en glucides et en vitamines pour savoir si les apports quotidiens recommandés sont atteints.
  • Tout additif et tout agent de conservation (naturels et artificiels) qui peuvent se trouver dans les aliments.
  • La quantité de certains ingrédients ou nutriments contenus dans l'aliment.
     

« Selon moi, les calories, les lipides, les gras saturés, les sucres et la portion déterminée sont les renseignements les plus utiles; ils me donnent une idée générale des limites quotidiennes. »

« Je veux diminuer le plus possible l'exposition de ma famille aux additifs alimentaires et aux aliments transformés. »

Suggestions pour améliorer ces parties de l'étiquette des aliments :

Actualiser le tableau de la valeur nutritive en :

  • Précisant les quantités de gras santé (polyinsaturés et monoinsaturés) ainsi qu'en oméga-3 et en oméga-6.
  • Ajoutant une valeur quotidienne maximale d'apport en sucres, tout en précisant lesquels sont d'origine naturelle et sont ajoutés.
  • Mettant à jour les % de la valeur quotidienne en tenant compte des plus récentes observations scientifiques, comme dans le cas du sodium.

Énumérer clairement les ingrédients que certaines personnes peuvent devoir (ou souhaiter) éviter en :

  • Réglementant les déclarations « peut contenir » de façon à signaler aux consommateurs les véritables risques de contamination croisée.
  • Interdisant le recours à divers termes pour désigner les ingrédients, par exemple pour le glutamate monosodique ou le sucre.

Communiquer plus de renseignements sur l'étiquette en :

  • Présentant dans le tableau de la valeur nutritive plus de nutriments tels que le potassium, l'acide folique et les vitamines B12 et D, de même que d'autres substances comme la caféine.
  • Aidant les gens à prendre en charge leurs restrictions et leurs besoins alimentaires spéciaux, par exemple de l'information sur le potassium et le phosphore pour les personnes aux prises avec une maladie rénale ou sur le gluten pour les personnes soufrant de la maladie coeliaque.
     

« De plus en plus de gens sont atteints d'allergies et d'intolérances alimentaires. Plus nos étiquettes seront bien conçues, meilleures seront nos décisions. »

« Je cherche de l'information sur la limite quotidienne "normale" de sucre, comme celle qui est établie pour le sel. »

Les consommateurs disent également lire d'autres renseignements sur l'étiquette pour les aider à satisfaire des besoins tels qu'en matière de santé, d'alimentation, d'environnement, de culture ou des besoins sociaux, notamment l'origine du produit et la méthode de préparation. Pour concourir à communiquer ces renseignements, les consommateurs suggèrent :

  • D'indiquer davantage de renseignements sur l'étiquette au sujet de la préparation de l'aliment, y compris les allégations en matière de bien-être animal, par exemple « élevé au pâturage », « élevé en liberté » et « nourri au fourrage ».
  • De fournir des renseignements plus complets sur le pays d'origine.
  • D'indiquer les ingrédients génétiquement modifiés ou manipulés présents dans les produits alimentaires.
  • De déclarer la présence ou l'utilisation de pesticides, de produits agrochimiques, d'antibiotiques et d'hormones de croissance.
     

« Les fabricants devraient être obligés d'indiquer tous les renseignements que nous jugeons importants pour notre santé. » 

« Je veux savoir où chaque ingrédient est cultivé et où la production a lieu. »

« Je veux savoir d'où proviennent mes aliments. Si j'achète de la viande, je veux savoir comment les animaux ont été alimentés, et s'ils ont été élevés en liberté. »

Établir des règles visant l'étiquetage alimentaire et veiller à leur application

Suggestions à propos du processus d'élaboration d'un règlement, de politiques et de programmes en matière d'étiquetage des aliments et la prestation de service :

  • Favoriser une participation équilibrée des consommateurs, de l'industrie et d'autres intervenants pour veiller à la protection des consommateurs et à la transparence des processus.
  • Disposer de règles et de lignes directrices clairement établies et appliquées pour interdire les allégations trompeuses et favoriser la conformité.
  • Que la publicité et le marketing s'adressant aux enfants au sujet des aliments soient interdits ou rigoureusement réglementés.
  • Veiller à ce que les règles et les politiques soient appliquées de manière cohérente et transparente, notamment en offrant davantage de formation aux inspecteurs.
  • Offrir des conseils, des renseignements et du soutien de façon à ce que l'industrie se conforme plus facilement au règlement sur l'étiquetage alimentaire.
     

« En élaborant les politiques, il faut s'assurer que les lignes directrices sont fondées sur des critères pratiques et faciles à appliquer. »

« Les politiques doivent être largement accessibles si l'industrie doit s'y conformer en tout temps et les consommateurs les comprendre. »

Les Canadiens souhaiteraient également obtenir davantage d'information sur le processus gouvernemental de traitement des plaintes et des demandes de renseignements au sujet de l'étiquetage des aliments de façon à ce qu'il soit simplifié et plus transparent. De plus, ils lui suggèrent de déployer des efforts pour faire connaître au public l'existence du processus en question.

« L'industrie et les consommateurs doivent avoir la possibilité de faire état de leurs préoccupations ou de leurs souhaits à l'égard de l'étiquetage des aliments. »

Faire des choix alimentaires éclairés

Lorsqu'on leur a demandé quels sont les autres activités ou outils qui seraient utiles aux consommateurs pour faire des choix alimentaires plus sains pour eux et leur famille, les Canadiens ont offert des suggestions qui concernent plusieurs partenaires en matière de salubrité des aliments et de nutrition, notamment d'autres ministères gouvernementaux, des membres de l'industrie et des professionnels de la santé. Par exemple, ils suggèrent :

  • Que le prix des aliments santé comme les fruits et les légumes, les aliments non transformés et biologiques soit plus abordable.
  • Que l'information nutritionnelle soit divulguée dans les restaurants, les cafétérias en milieu scolaire, les boulangeries, les garderies et les centres récréatifs.
  • Que des sites Web, des applications ou des codes QR soient proposés pour que les consommateurs accèdent à des renseignements plus précis sur les ingrédients, les tableaux de la valeur nutritive et les allégations dans l'espace principal de l'emballage.
  • Que des ressources et des outils électroniques conviviaux soient utilisés, par exemple des modèles imprimables du tableau de la valeur nutritive.
     

« Il serait avantageux pour les consommateurs que les fabricants aient à communiquer plus de renseignements sur leurs produits, que ce soit au moyen de sites Web ou d'applications mobiles. »

« Il est essentiel que les institutions financées par les gouvernements, soit les écoles, les hôpitaux et les centres communautaires et récréatifs, servent des aliments plus sains. »

« Des règles plus rigoureuses pour encadrer la publicité sur les produits destinés aux enfants concourraient à éliminer la publicité trompeuse faite par plusieurs compagnies d'aliments. »

L'importance de l'éducation

Les campagnes d'étiquetage alimentaire et celles d'éducation concernant les étiquettes sur les aliments constituent des activités complémentaires qui se soutiennent mutuellement et qui sont conçues pour aider les consommateurs à tirer profit des renseignements qui figurent sur les produits alimentaires.

Les Canadiens sont d'avis que plus d'activités et d'outils d'éducation et de sensibilisation sont nécessaires pour qu'ils puissent mieux lire et comprendre l'information nutritionnelle sur l'étiquette des aliments et faire des choix alimentaires plus sains pour eux-mêmes et pour leur famille.

« Je crois qu'il doit y avoir beaucoup plus d'activités éducatives et d'information, autres que celles portant sur l'étiquette sur les emballages, offertes aux familles. »

« Plus j'en sais, plus j'excelle à faire de bons choix alimentaires pour ma famille. »

Travailler ensemble au service de la population canadienne

Au moyen du cadre d'application intitulé Aliments sains et salubres pour les Canadiens, le gouvernement du Canada travaille à :

  • promouvoir et appuyer la saine alimentation;
  • prévenir les risques en matière de salubrité alimentaire;
  • protéger la population canadienne contre les aliments impropres à la consommation.

Moderniser et améliorer l'étiquetage alimentaire au Canada constituent ensemble un volet de premier plan de cette initiative. L'information sur les étiquettes des aliments est utilisée par les consommateurs pour prendre des décisions éclairées au sujet des aliments qu'ils se procurent et consomment.

Le gouvernement du Canada continuera de mobiliser les Canadiens, soit les parents, les consommateurs et tous les autres intervenants concernés, tel que les organismes de santé publique, les professionnels de la santé et l'industrie, dans les échanges à ce sujet pour favoriser l'amélioration du système d'étiquetage des aliments. Leurs suggestions et leurs idées seront mises à contribution dans le cadre de l'élaboration de propositions visant à moderniser et à améliorer le système d'étiquetage des aliments au Canada.

Pour obtenir plus de renseignements sur les aliments sains et salubres, sur l'étiquetage alimentaire et sur les occasions de prendre part à des consultations :

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